Jugés complexes, ces prêts visant à renforcer les fonds propres des sociétés ne répondent pas à leurs besoins.
Lancé en grande pompe au printemps, le prêt participatif relance (PPR), dispositif de soutien pour aider les entreprises à rebondir, peine à trouver son public. Ce prêt, qui bénéficie d’une garantie de l’État, doit permettre aux PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) saines de financer des projets d’investissements. Il a une durée de vie de huit ans et les souscripteurs ne commencent à le rembourser qu’à partir de la quatrième année.
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Or, malgré l’offensive commerciale des banques, peu d’entreprises se sont laissées séduire. Entre 150 et 200 millions d’euros auraient ainsi été accordés depuis mai, principalement à des ETI. De fait, le produit est complexe. Il est assimilé à des quasi-fonds propres car son remboursement n’est pas prioritaire par rapport à d’autres créances. «Les dirigeants des petites PME ont souvent des difficultés à comprendre les bénéfices du produit, explique Germain Simoneau, président de la commission financement des entreprises de la CPME. Il va falloir faire
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