Un homme de 50 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire, jeudi à Grenoble, pour l’assassinat d’une femme transgenre tuée par arme à feu à son domicile mardi en Isère.
La victime, âgée de 49 ans, est née de sexe masculin avant de changer d’état-civil. Le suspect, un ami, avait été arrêté mercredi.
Le parquet de Bourgoin-Jallieu avait alors indiqué que cette femme « souhaitait mettre fin à ses jours et avait sollicité l’aide de la personne actuellement en garde à vue », d’après un mot laissé à son domicile de Montalieu-Vercieu, dans le nord du département.
Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les traceurs.
En cliquant sur « J’accepte », les traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus .
En cliquant sur « J’accepte tous les traceurs », vous autorisez des dépôts de traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
J’accepte
J’accepte tous les traceurs
Un tir par arme à feu
Des coups portés à la tête avaient été évoqués dans un premier temps pour expliquer le décès mais un examen du cadavre a révélé finalement un tir par arme à feu, rapporte Le Dauphiné Libéré.
Devant le juge d’instruction, « l’intéressé a confirmé ses premières déclarations faites en garde à vue, au cours de laquelle il a indiqué avoir acquis une arme à feu à la demande de la défunte, qui souhaitait mettre fin à ses jours et avait sollicité pour ce faire l’aide de son ami », précise ce jeudi soir le parquet.
« Il devait lui-même se suicider »
« Il avait accepté et devait lui-même se suicider à l’issue avec la même arme, ce qu’il a finalement renoncé à faire », selon la même source qui ajoute que le mis en cause, sans emploi et sous curatelle, a déjà été condamné à deux reprises pour des violences conjugales.