Le «quoi qu’il en coûte» déployé pour faire face à la crise a ouvert une boîte de pandore difficile à refermer. Tous les ministres réclament des hausses de crédits.
Ce n’est pas un hasard si le projet de budget pour 2022 a été inscrit à l’ordre du jour du Conseil des ministres qui se tiendra ce mercredi. Alors qu’il vient d’engager les traditionnelles négociations avec ses homologues pour fixer les montants de crédits et d’emploi qui leur seront alloués l’an prochain, Olivier Dussopt entend rappeler, avec insistance, les règles du jeu à ses petits camarades du gouvernement.
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À l’heure où les caisses publiques sont durablement plombées par la crise du Covid-19, avec une dette qui atteint des niveaux jamais explorés en frôlant les 117 % du PIB, les marges de manœuvre du ministre des comptes publics sont en effet infimes, pour ne pas dire nulles. Bercy a d’ailleurs engagé la fin progressive des aides d’urgence en fonction de l’amélioration de la situation sanitaire et s’efforce de défendre un retour à une maîtrise de la dépense publique.
Surenchère
Seulement voilà, les ministres ont un peu trop goûté au «quoi qu’il en coûte» présidentiel. Après avoir déboursé des dizaines
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